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3 novembre 2006 5 03 /11 /novembre /2006 15:15

 

Jeudi noir : www.jeudi-noir.org

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  • Pourquoi « Jeudi Noir » ?
Pour les jeunes en recherche de logement, le jeudi est une journée noire : celle de la chasse aux petites annonces. Des logements toujours plus chers et des bailleurs toujours plus exigeants. C'est aussi la journée ou on envisage des solutions alternatives : colocation, sous-location, logement chez des proches, squat, retour chez les parents …
Le marché du logement des jeunes est devenu un marché très lucratif. Certains propriétaires peu scrupuleux se sont ainsi transformés en rentiers en louant à des jeunes des logements à peines salubres à des prix indécents. Exemple, ce propriétaire de cet appartement chez qui Jeudi-Noir s'est invité. Il avoue sans détour faire le trajet à chaque fin de bail depuis l’Amérique du Sud, où il vit, le temps de trouver de nouveaux locataires. Son objectif, rentabiliser les mètres carrés en louant au plus cher. Il sait que les aides au logement versées par les allocations familiales lui permettent de fixer un loyer au mètre carré beaucoup plus élevé que la moyenne et que les jeunes à faibles revenus n’ont guère le choix : le marché du logement social, déjà saturé, leur est refusé.
L’immobilier, qu’il s’agisse de location ou d’acquisition, est pris depuis 5 ans d’une fièvre spéculative. Les prix ont plus que doublé en dix ans et les jeunes ne peuvent plus suivre. L'Etat, loin de jouer son rôle de régulateur, a consacré ses efforts à l'entretien de la spéculation. Les actuels propriétaires sont les principaux bénéficiaires des politiques du logement.
En s’endettant sur 25 ans, en surpayant leurs loyers (montant annuel du loyer 4 fois plus cher à 25 ans qu’à 65 ! cf http://www.jeudi-noir.org/spip.php?article22) ou en jonglant entre les situations précaires, ce sont les jeunes qui paient la facture de cette non-régulation.

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3 novembre 2006 5 03 /11 /novembre /2006 11:25


Quatrième :

Faut-il des fonds de pension pour sauver les retraites ? Les services publics doivent-ils être déréglementés et privatisés ? Le chômage s’explique-t-il par les protections dont bénéficient les salariés et les charges sociales ? Les pays en développement doivent-ils continuer de suivre les politiques que leur imposent les grandes institutions internationales ? Le poids de l’État dans l’économie est-il réellement insupportable ? Sur toutes ces questions et quelques autres, au cœur du débat public, ce Petit bréviaire des idées reçues en économie s’efforce de couper court aux certitudes martelées dans les médias et que les économistes professionnels mettent souvent trop peu d’empressement à démentir, quand ils ne les cautionnent pas. Avec ce livre, pédagogique et incisif, les Éconoclastes entendent montrer que l’étude des phénomènes économiques implique une confrontation permanente aux faits, et des débats dont les enjeux politiques et sociaux sont trop souvent éludés. Ils répondent ainsi aux attentes de tous les non-spécialistes — enseignants, salariés, retraités, syndicalistes, militants et autres — soucieux de comprendre les débats que les hommes politiques et leurs experts réduisent abusivement à des questions techniques, inaccessibles au commun des citoyens. Un livre qui sera également particulièrement utile aux lycéens et étudiants en économie pour enrichir leur réflexion. Pour l'édition de poche, une nouvelle partie intitulée « Économie, science et politique » a été ajoutée, avec des textes inédits de Bernard Guerrien, Jean-Paul Piriou et Jean Gadrey.

Table des matières :

Avant-propos - I. Les marchés ont toujours raison - 1. « La privatisation des services publics est une nécessité », par Frédéric Marty - « Roll back the State » : théorie et pratique de la privatisation - Une analyse critique des expériences étrangères - Privatiser : une nécessité budgétaire et européenne ? - 2. « Déréglementer, c’est faire jouer la concurrence, et donc faire baisser les prix », par Matthieu Amiech et Olivier Vaury - Le mirage d’une concurrence sans réglementation - Ce que « déréglementer » veut vraiment dire - Coûts et gaspillages du « marché » - 3. « La Bourse, on ne peut pas s’en passer ! », par Matthieu Amiech - À l’origine des réformes, des malentendus - Une contribution peu évidente au financement de l’économie privée - La Bourse n’est-elle qu’un casino ? - Les salariés, grands perdants du gouvernement des actionnaires - 4. « Dans l’économie de marché, le client est roi », par Matthieu Amiech - Un credo qui surestime les convergences d’intérêt entre producteur et consommateur - Un mouvement de personnalisation illusoire - Le rôle clé du marketing dans l’économie capitaliste - II. La mondialisation et ses conséquences inévitables - 5. « La mondialisation est un phénomène inéluctable et sans précédent », par Philippe Légé - Le cas du commerce - Investissements à l’étranger et diffusion des techniques - La mondialisation financière est en partie nouvelle - Une évolution financière en trompe-l’œil - 6. « La mondialisation rend impossible toute politique économique », par Aurélien Saidi - La fin des politiques de relance - La fin de la politique économique ? - Vers une politique économique européenne ? - 7. « Les politiques d’ajustement structurel sont la clé de la croissance et de la prospérité pour les pays en voie de développement », par Manuel DomergueDu piège de la dette aux purges inefficaces - Une libéralisation sans régulation - L’échec d’un modèle inadapté - 8. « La libéralisation du commerce est nécessaire au développement », par Giovanni SanseveriniUn précepte démenti par l’histoire, y compris récente - L’impact de la libéralisation du commerce sur la croissance - La réalité du libre-échange imposé - 9. « La globalisation financière permet d’améliorer l’affectation des capitaux dans le monde », par Pierre-Antoine Kremp - La finance internationale parée de toutes les vertus - Une globalisation financière qui intéresse d’abord les pays riches - Les risques de la finance internationale - III. L’impératif de flexibilité du marché du travail - 10. « Les charges sociales sont l’ennemi de l’emploi », par Sébastien Chauvin - De quoi parle-t-on ? Éclaircir le débat - Charges sociales et emploi des non-qualifiés - Un raisonnement et des fondements empiriques contestables - Derrière les détails techniques, un choix de société - 11. « Le chômage trouve sa source dans l’excès de protections contre le chômage », par Ioana Marinescu - Protection de l’emploi : éviter les licenciements ou empêcher l’embauche ? - Le CDD : la (mauvaise) solution au problème de flexibilité de l’emploi ? - Protection de l’emploi et qualité de l’emploi - 12. « Il faut développer les petits emplois de service à faible productivité, comme les Américains », par Jean Gadrey - La productivité des services n’est pas moins élevée aux États-Unis qu’en France - Création d'emplois et baisse des charges - Les aspects sociaux de la comparaison : de l’économie à la socio-économie - 13. « Les minima sociaux sont source de "désincitation" au travail », par Hélène Zajdela - Le risque de désincitation existe bien… en théorie - Les trappes ne fonctionnent pas pour les allocataires du RMI - À quoi sert l’impôt négatif ? - IV. Le procès de l’état-vampire paralytique - 14. « L’État estle prédateur des richesses du privé », par Stéphanie Laguérodie et Gilles Raveaud - Trop d’impôts ? - Quand l’État et la Sécurité sociale nous font fairedes économies – L’impossible séparation du public et du privé - 15. « L’endettement public est le fardeau des générations futures », par Bernard Guerrien - Une évidence : toute dette a pour contrepartie une créance – Endettement international et générations futures – Déficit budgétaire et « distorsions » dans l’affectation des ressources – Déficit budgétaire et ressources futures – Déficit budgétaire et sous-emploi - 16. « Le niveau des prélèvements obligatoires est trop élevé en France, et il va devoir diminuer », par Gilles Raveaud - La France n’est (même) pas championne d’Europe des prélèvements obligatoires - Pourquoi les prélèvements obligatoires ont-ils augmenté ? - L’universalité des cotisations sociales - Peut-on baisser les prélèvements obligatoires ? - 17. « Avec l’évolution démographique actuelle, un système public de retraites par répartition n’est plus tenable », par Stéphanie Laguérodie - La capitalisation ne résout pas le « choc » démographique - La capitalisation n’a pas un rendement supérieur - Un système par répartition peut encore exister ! - La capitalisation est opaque - La capitalisation est coûteuse - V. Un modèle de société pour demain - 18. « L’efficacité économique est un préalable à la justice sociale », par Ioana Marinescu et Gilles Raveaud - Le mérite justifie-t-il l’ampleur des inégalités existantes ? - Faut-il sacrifier les besoins des plus défavorisés à l’efficacité économique ? - Accroître les profits aujourd’hui, et l’emploi demain ? - Du risque de prendre les moyens pour des fins - 19. « Le PIB est un indicateur satisfaisant du progrès du niveau de vie d’une société », par Olivier Vaury - La centralité du PIB dans l’actualité économique - Les oubliés du PIB - Ce que le PIB devrait oublier - Le PIB contre les choix politiques - Peut-on comparer les PIB ? - Les solutions envisageables - 20. « La croissance états-unienne des années 1990 a battu tous les records et c’est génial », par Sylvain Billot et Aurélie Pinto - Où se cache la nouvelle économie américaine ? - Les dessous du « modèle » américain - Un modèle non exportable : la position particulière des États-Unis dans le monde - Les années 1995-2000 : les bases fragiles et explosives de la croissance américaine - 21. « Dans les sociétés libérales, les individus gagnent ce qu’ils méritent », par Julien Mattern - Rémunération et productivité - Rémunération et pénibilité du travail - Le prix de la responsabilité - Rémunération et utilité sociale - 22. « Tout le monde peut s’enrichir en Bourse », par Frédéric Moyer - Qu’est-ce que la Bourse ? - Naissance et propagation d’un mythe - Une nouvelle forme de rationalité : le mimétisme - Le cas de la France - VI.  Économie, science et politique - Théories économiques et idées reçues, par Bernard Guerrien  -  Dans le cas idéal, les marchés sont efficaces - Dans la concurrence parfaite est le cas du marché idéal - La main invisible de Smith conduit à une allocation efficace des ressources - La flexibilité des prix est toujours une bonne chose - La prise en compte des imperfections rend les modèles plus réalistes - La prise en compte de l'asymétrie de l'information rend toute sa pertinence à la microéconomie - La théorie des jeux a permis (ou va permettre) de grandes avancées - Conclusion : à quoi sert la théorie néoclassique ? - Retraites : cotisons dans la bonne humeur, par Jean-Paul Piriou - Préambule : la loi du 21 août 2003 - Retraites : cotisons dans la bonne humeur -  Modèle anglo-saxon ou modèle suédois ?, par Jean Gadrey - Les structures de l'emploi : de forts contrastes - Inégalités : des conventions opposées - Conventions d'égalité et modèles d'économie et de société - Conventions de genre et de famille – Les Éconoclastes.

Extraits de presse :


« L’heure de la guerre contre l'“économiquement correct” aurait-elle enfin sonné ? Un Scud de bonne taille vient en tout cas d’être tiré sous la forme d’un ouvrage intitulé Petit bréviaire des idées reçues en économie […]. Il est bon de questionner la vulgate dominante. »
LE MONDE
 
« Savoureux livre, pédagogique et incisif, brisant un ensemble d’idées reçues. Loin du formalisme mathématique, l’économie à la portée de tous, du citoyen au syndicaliste. »
LA RECHERCHE

« Ce livre constitue une excellente introduction critiqueaux principaux débats économiques et sociaux actuels. »
ALTERNATIVES ÉCONOMIQUES

« L'ouvrage coupe court à nombre de certitudes martelées dans les médias, et que les spécialistes mettent trop peu d'empressement à démentir, quand ils ne les cautionnent pas. Les questions que tout le monde se pose y sont défrichées avec pédagogie. »
POLITIS

« Ce petit volume, exactement indispensable, se propose de puvériser les "idées reçues" qui veulent, aujourd'hui, que les "lois économiques" enclenchent, naturellement, le triomphe du capitalisme, qu'il y ait là une fatalité quasi organique, qu'on peut analyser, chercher à corriger, éventuellement même, soyons fous, regretter, mais qu'on ne saurait en aucun cas nier. »
LA QUINZAINE LITTÉRAIRE

« Au total, vingt-cinq contributions [passent] en revue autant d'idées reçues sur les marchés, la mondialisation, la flexibilité, l'État, la politique économique. Au-delà d'une critique méthodique de la lecture par trop libérale qui est souvent proposée de ces questions, les Éconoclastes entendent apporter la preuve par A+B qu'on peut non seulement exprimer en termes simples les mécanismes économiques mais encore qu'en économie, il n'y a pas de fatalité. »
SCIENCES HUMAINES

« Cet ouvrage, écrit par un collectif d'étudiants et d'enseignants qui avait, il y a peu, dénoncé le manque de pluralisme et l'excès de formalisation mathématique dans l'enseignement de l'économie, recense un certain nombre d'idées reçues en économie, les critique et démontre l'urgence de donner toute sa place au débat en le rendant accessible à tout le monde. »
IDÉES
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3 novembre 2006 5 03 /11 /novembre /2006 11:01
Présentation du livre Sois stage et tais-toi : http://www.editionsladecouverte.fr/liens/ps/d04872_intro.pdf


http://www.generation-precaire.org/
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16 octobre 2006 1 16 /10 /octobre /2006 22:16

Juppé, va purger ta peine ailleurs !

 

 

Un vieux tract de mon époque à Attac Sciences Po, manifestement toujours d'actualité...

 "Attendu que les valeurs de la République et les valeurs du service public constituent le c?ur de l'enseignement dispensé dans les grandes écoles de la République, qu'Alain Juppé a précisément été formé dans celles-ci, qu'il a ensuite exercé comme haut fonctionnaire puis joué un rôle éminent dans la vie publique notamment comme membre du Parlement, ceci excluant qu'il ait ignoré l'état du droit au regard des faits dont il est déclaré coupable [...] Attendu qu'aux termes de l'article 4 de la Constitution "les partis et groupements politiques concourent à l'expression du suffrage. Ils se forment et exercent leur activité librement. Ils doivent respecter les principes de la souveraineté nationale..." ; qu'ainsi est notamment rappelé leur soumission à la loi, _expression de la souveraineté nationale, devant laquelle "tous les citoyens" sont égaux ; qu'Alain Juppé dans la quête de moyens humains lui apparaissant nécessaires pour l'action du RPR a délibérément fait le choix d'une certaine efficacité en recourant à des arrangements illégaux [...] Que la nature des faits commis est insupportable au corps social comme contraire à la volonté générale exprimée par la loi ; qu'agissant ainsi, Alain Juppé a, alors qu'il était investi d'un mandat électif public, trompé la confiance du peuple souverain." (attendus du tribunal de Nanterre)

 

 

"Il est regrettable qu'au moment où le législateur prenait conscience de la nécessité de mettre fin à des pratiques délictueuses qui existaient à l'occasion du financement des partis politiques, M. Juppé n'ait pas appliqué à son propre parti, dont il était secrétaire général à l'autorité incontestée, les règles qu'il avait votées au parlement. (...) Il est également regrettable que M. Juppé, dont les qualités intellectuelles sont unanimement reconnues, n'ait pas cru devoir assumer devant la justice l'ensemble de ses responsabilités pénales et ait maintenu la négation de faits avérés". (attendus de la Cour d?appel)

 

 

Alain Juppé a donc été reconnu coupable de «prise illégale d?intérêt» à la fois comme ex-secrétaire général du parti RPR (entre 1988 et 1995) et adjoint aux finances à la mairie de Paris (entre 1983 et 1995). La justice lui reproche d?avoir financé sur les deniers publics de la mairie de Paris, dont il avait la charge, les salaires de cinq permanents du RPR entre 1988 et 1995. Il a été condamné en décembre à 14 mois de prison avec sursis et un an d'inéligibilité, grâce à une Cour d?Appel encore bien clémente.

 

 

Après les cellules VIP à la Santé, les conférences VIP à l?IEP

 

 

 

Alors que les doctorants se battent pour quelques conférences, alors que les cours sur des sujets aussi importants que l?Afrique se comptent sur les doigts de la main, la direction de Sciences Po a confié, pour le semestre de printemps, un cours à Alain Juppé intitulé "Quel avenir pour la France? Essai de prospective à vingt ans" 

 

De qui se moque-t-on ? Alain Juppé est un vulgaire délinquant. Il ne se comporte même pas en délinquant exemplaire, puisque, après avoir refusé de reconnaître les faits devant le tribunal, après avoir orchestré une pression politique de la part de l?UMP, du gouvernement et du président de la République contre une décision de justice, Alain Juppé nie toujours ses responsabilités personnelles :

 

 

« Mon honnêteté personnelle n'a jamais été mise en cause, a-t-il déclaré, le 12 février, au quotidien Le Soleil. Il s'agissait d'une responsabilité collective »

 

 

En janvier, les enseignants de l?Université du Québec ont refusé d?accueillir un repris de justice. Gérard Bouchard, professeur en sciences humaines à l'université du Québec, ne comprend pas qu'on offre à M. Juppé "d'enseigner ce que les tribunaux de son pays le jugent indigne de pratiquer : l'administration publique ou l'art de gouverner correctement". Dans une lettre intitulée "M. Juppé, faites-nous l'honneur de n'être pas là !", un autre universitaire, Guy Rocher, sociologue à l'université de Montréal, souligne qu'"une institution d'enseignement n'est pas le lieu où purger une peine d'emprisonnement... Le déshonneur personnel de cet invité français, assure-t-il, éclaboussera l'institution universitaire québécoise qui l'accueillera". Une quarantaine d'universitaires "indignés" demandent à l'ENAP de revenir sur sa décision dans une autre lettre publiée sous le titre : "Quand l'éthique fout le camp !" Enfin, l'association des étudiants s'inquiète pour la crédibilité de leur établissement qui "enseigne l'éthique de la gestion sans en appliquer les préceptes".

 

 

Tricard au Canada, superstar rue Saint Guillaume ?

 

 

Un bel exemple pour notre jeunesse ! Alain Juppé n?a rien à nous apprendre.

 

 

Nous ne laisserons pas dire qu'Alain Juppé est un homme respectable. Alain Juppé est un délinquant qui purge sa peine. Alain Juppé est privé de ses droits civiques. Alain Juppé n'est pas, comme il aime à se présenter, le bouc-émissaire d?un système qu?il a toujours refusé de dénoncer, d'un système qui continue à le soutenir jusque dans les murs de Sciences Po. Au contraire, Alain Juppé a été un de ceux qui ont le plus profité de ce système mafieux. En récompense de son silence docile, il est devenu Ministre des Affaires étrangères, Premier ministre et président de l'UMP, malgré une indéfectible impopularité.

 

 

Pire, Alain Juppé était en première ligne lorsque la France s'est rendue coupable de complicité de génocide au Rwanda en 1994. Le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé avait admis devant une délégation de Médecins sans Frontières n'avoir donné que fin mai l'ordre d'interrompre les livraisons d'armes au camp du génocide - près de huit semaines après son déclenchement, près de deux semaines après le vote d'un embargo par l?ONU. Fin mai, le génocide avait fait plus de 80 % de ses victimes. Et Alain Juppé suggérait à ses interlocuteurs la possibilité que l?Élysée continue d'organiser des livraisons officieuses? (http://www.survie-france.org/IMG/doc/CPCEC230304.doc)

 

Le 12 juin 1994, le président et la directrice des opérations de MSF, Philippe Biberson et Brigitte Vasset, rencontrent le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé. « On lui a posé la question : ?On dit qu?il y a des livraisons d?armes au gouvernement rwandais ou au gouvernement intérimaire ou au gouvernement en fuite, est-ce qu?il est exact que la France continue des livraisons d?armes à Goma ?? Juppé dit : ?Écoutez, tout ça c?est très confus, il y avait effecti­vement des accords de coopération ou de défense avec le gouvernement, il y a peut-être eu des reliquats, mais en ce qui concerne mes services, je peux vous dire que depuis fin mai il n?y a certainement plus aucune livraison d?armes au régime Habyarimana.? Mais en même temps il a dit en regardant de l?autre côté de la Seine, donc vers l?Élysée : ?Mais ce qui peut se passer là-bas, moi je n?en sais rien.? C?était pathétique. » (Laurence Binet, Génocide des Rwandais Tutsis 1994, Médecins sans frontières, 2003, p. 48-49).

 

http://www.survie-france.org/IMG/rtf/CEC_resume_mardi_23.rtf

 

 

Sciences Po : l'Etat-UMP sans complexe

 

 

Les étudiants de Sciences Po dénoncent la confusion des genres qui règne à la direction de l'IEP. La directrice adjointe de l'école, Nadia Marik, est une responsable nationale de l'UMP. Michel Pébereau, président du Conseil de direction, a servi sous les ordres de Giscard et Balladur, avant de pantoufler à la BNP-Paribas, une banque devenue fameuse par ses implantations dans les paradis fiscaux, son implication dans les ventes d?armes au Rwanda en plein génocide et dans le scandale du détournement de l'argent du programme Pétrole contre nourriture en Irak. Jean-Pascal Picy, conseiller de Jean-Pierre Raffarin et animateur de son club de réflexion Dialogue et Initiatives, est maître de conférence à Sciences Po, où il profite de ses relations à la direction de l?IEP pour diffamer et humilier des militants syndicaux.

 

 

L'école qui forme les futurs hauts fonctionnaires de la France ne saurait se réduire à une excroissance de l?Etat UMP. Copinages, renvois d'ascenseurs, conflits d'intérêts, arbitraire : notre IEP mérite mieux ! La direction de Sciences Po semble encore moins indépendante que la justice française (et pourtant, c'est dur !).

 

 

Si la direction, après avoir cautionné la visite de Condolezza Rice, qui assassine le droit international, après avoir racheté le délinquant Alain Juppé, qui méprise la justice nationale, est à cours d?idées pour le prochain semestre, en voici quelques unes :

 

 

 

- Charles Pasqua :"La coopération décentralisée : l?exemple du Gabon et des Hauts-de-Seine "

 

- Didier Schüller : "République des juges et vacances au soleil"

 

- Alfred Sirven : "Rétro-commissions : critique de l'aide au développement"

 

- Jacques Chirac : "Alimentation et finances publiques"

 

- Hervé Gaymard : "La crise du logement dans les grandes agglomérations européennes"

 

- Jean Tibéri : "Insularité et fraude électorale"

 

- Xavière Tibéri : "Relativisme culturel et fautes d'orthographes"

 

- Bernadette Chirac : "Pièces jaunes et billets d'avion"

 

- Dominique Ambiel : "Echanges culturels et élargissement de l'Union européenne"

 

- François Léotard : "Du Mur de Berlin au mur dans mon jardin"

 

- Jacques Crozemarie : "Charité bien ordonnée commence par moi-même"

 

- Jean-Christophe Mitterrand : "Papamadit de venir donner une conférence"

 

- Michel Roussin : "Jacques a dit de garder le silence"

 

- Jean-Claude Méry : "Bretelles et marchés publics"

 

- Louise-Yvonne Casetta : "Comptabilité analytique"

 

- Michel Pébereau : "Etat de droit, évasion fiscale et pantouflage"

 

- Etienne Mougeotte : "Télévision, mieux-disant culturel et Vincent Lagaffe" (le pire, c'est que ça, c'est vrai)

 

 

 

Nous, signataires de la pétition « Juppé nous fait honte », demandons le départ d'Alain Juppé de l'IEP de Paris dans les plus brefs délais.

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16 octobre 2006 1 16 /10 /octobre /2006 22:16

Juppé, va purger ta peine ailleurs !

 

 

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1 septembre 2006 5 01 /09 /septembre /2006 18:09

 

Le 11 avril 2006, Jean Desessard a proposé au Sénat un amendement à propos d'une proposition des Verts-banlieues.

Compte-rendu instructif d'un débat au Sénat, à propos d'une proposition d'amendement avortée...

 source : http://www.senat.fr/seances/s200604/s20060411/s20060411002.html#section606

Article additionnel après l'article 7 sexies